Les Instituteurs Immoraux

D'après "La philosophie dans le boudoir" du Marquis de SADE et "Belle de Jour" de Luis BUNUEL

Olivier Horeau, Stéphanie Fatout / Les Instituteurs Immoraux
Théâtre des Bernardines 2007

           Adaptation et mise en scène :
Frédéric Poinceau
 
 Collaboration artistique : Fabrice Michel
Création lumière : Laurent Coulais
Image Vidéo : Denis Clarac
    
 
Avec:
Élisabeth Aubert : Mlle Anaïs
Stéphanie Fatout : Mme de Saint-Ange
Raphaëlle Thiriet : Eugénie
Olivier Horeau : Père Barnabas
Fabrice Michel : Pierre
Frédéric Poinceau : Mme de Mistival
 
   


Production : Les Travailleurs de la Nuit
Coproduction : Théâtre des Bernardines
Administration : Archipel Nouvelle Vague
 

Projet aidé par la ville de
Marseille et le conseil régional PACA

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

Dès le prologue, sur le seuil du boudoir, le contrat est clairement annoncé par les Maîtres Immoraux : dans ce cercle fermé aux inhibitions morales, la discrétion et la curiosité sont de rigueur. Le public, accueilli courtoisement en ces murs, sera convié à une expérience, dans une absence totale de préjugés qui laissera libre cours à l'imagination. D'emblée, l'incitation est d'ordre poétique et chaque spectateur, sommé d'accepter ces règles de conduite, participera à l'initiation aux bienfaits du libertinage d'Eugénie de Mistival, adolescente vertueuse fraîchement sortie du couvent. Mais quelle est la nature véritable de cette initiation?
Frédéric Poinceau


 
"Nous commençons à savoir que les transgressions du langage possèdent un pouvoir d'offense au moins aussi fort que celui des transgressions morales, et que la poésie qui est le langage même des transgressions du langage est de la sorte toujours révolutionnaire. A ce point de vue, non seulement l'écriture de Sade est poétique, mais encore Sade a pris toutes les précautions pour que cette poésie soit intraitable : la pornographie ne pourra jamais récupérer un monde qui existe qu'à proportion de son écriture, et la société ne pourra jamais reconnaître une écriture qui est liée structuralement au crime."      Roland Barthes dans "Sade, Fourier, Loyola". Editions de Minuit, Paris 1971.


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