Les Bienfaits de l'Amour




Mise en scène et adaptation : Frédéric Poinceau
Assistanat : Julie Familiar, Céline Pitavy
 
Avec : Eric Bernard, Stephen Butel, Bérangère Hirtz, Cécile Le Meignen, Fabrice Michel, Maxime Reverchon, Laurent de Richemond
 
Création lumière : Marc Vilarem
Musique : Eric Bernard
Construction décor : Mathieu Calvez
Vidéo : David Béchu
Avec la participation de Ferdinand Poinceau
 
Production : Les Travailleurs de la Nuit
Coproduction : Théâtre des Bernardines, Théâtre Joliette Minoterie
 
 
Avec le soutien de la ville de Marseille, du Conseil Régional PACA, du Conseil Général des Bouches-du-Rhône, du Ministère de la Culture -DRAC PACA- et du FIJAD

 





Fabrice Michel (Phèdre)                                                         Théâtre des Bernardines / Marseille 2011

Maxime Reverchon (Agathon), Stephen Butel (Pausanias), Eric Bernard (Socrate)



 

AGATHON : Viens ici t’asseoir près de moi, Socrate, qu’à ton contact justement, je jouisse de la science qui t’est venue dans le vestibule ; car il est certain que tu l’as trouvée et que tu la tiens, cette science, sinon tu n’aurais pas bougé, et tu y serais encore dans ton vestibule !

 

SOCRATE : Ce serait une bonne chose, Agathon, si le savoir était de nature à couler du plus plein vers le plus vide, pour peu que nous nous touchions les uns les autres. S’il en était ainsi, j’apprécierais beaucoup de m’asseoir près de toi, (Il le fait.) car j’imagine, que de toi, un savoir magnifique et abondant va couler, pour venir me remplir et m’enfanter de belle science… Ma science à moi est insignifiante, aussi illusoire qu’un rêve, alors que la tienne est éclatante, fougueuse et capable de se répandre généreusement…
 
 
 
 
 
Bérangère Hirtz (Diotime), Eric Bernard (Socrate)


 
 
A travers le Banquet platonicien, je voulais retrouver le chemin du Désir pour moi-même.
Pas le désir en tant que force abstraite, ni les petits désirs multiples et quotidiens, qui ont  plus à faire avec l’avoir qu’avec l’être. Mais plutôt le Désir en tant qu’énergie vitale moteur, dont Platon nous rappelle qu’il est le germe créateur, se déployant selon nos propres lois, allié de la volonté et qui inclut la possibilité du choix. Une notion du désir essentielle, qui peut rendre sa dignité et sa liberté à l’homme. Et tout ceci défilant sous le ton de la boutade dialectique... Et puis j’ai voulu me reposer cette question simple, qui traverse souvent nos projets : le théâtre ne peut-il être aussi ce lieu « d’un gai savoir » qui nous rassemble, comme il l’était au temps d’Aristophane ?  F. Poinceau





         Cécile Le Meignen (Aristophane)                        Théâtre des Bernardines / Marseille 2011


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